Un isolant thermique peut-il être aussi un isolant acoustique ?

  • La performance thermique d’un isolant est caractérisée par sa résistance thermique R qui dépend de sa conductivité et de son épaisseur.
  • Un isolant acoustique ou phonique dispose de divers indices de performance selon le type de bruits à traiter. Le Rw contre les bruits aériens, exprimé en décibels, représente la quantité de bruit arrêtée par l’isolant. L’indice d’efficacité aux bruits de chocs concerne les bruits d’impact et mesure l’efficacité du revêtement. Le coefficient d’absorption acoustique indique les bruits d‘écho, c’est-à-dire qu’il représente les capacités d’un revêtement à absorber l’énergie d’une onde sonore.
  • Le meilleur des isolants acoustiques est celui à structure poreuse, emprisonnant l’air immobile, pour piéger le bruit et l’amortir. Certains isolants thermiques peuvent donc également jouer un rôle dans l’affaiblissement acoustique, notamment si leur épaisseur est suffisante mais chaque isolant a ses priorités. Évitez donc les produits soi-disants universels qui ne règlent en fait aucun problème.
  • La laine de verre, présentée sous forme de matelas de fibres enchevêtrées, peut jouer sur les deux tableaux, thermique et acoustique, en emprisonnant l’air immobile et en l’absorbant pour assurer une correction acoustique. La laine de roche, fabriquée à partir de basalte, a également des priorités dans les deux cas, notamment pour une isolation thermo-acoustique des toitures étanchées. Utilisé pour garantir une isolation thermique, le verre cellulaire, fabriqué à partir de verre recyclé, convient aux planchers et aux toitures pour corriger l’acoustique de l’habitation. Tous les autres isolants écologiques – laines animales, de bois, de coton, de lin, textile recyclé – possèdent également ce double pouvoir.
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