Comment réaliser l’isolation acoustique et phonique des murs ?

Isolation phonique et acoustique des murs

Les bruits qui traversent les murs peuvent être une véritable nuisance et source de stress. Des solutions existent pourtant pour les atténuer : certaines solutions sont plus simples et plus rapides que d’autres à mettre en œuvre. Explications.

Isolation acoustique: comment limiter les bruits aériens ? 

Ce sont surtout les bruits aériens qui se transmettent par les murs. Les parois verticales doivent donc être traitées et isolées phoniquement pour les affaiblir ou pour réduire les bruits provenant des pièces adjacentes ou de chez les voisins car il est difficile de leur imposer des travaux ! Certaines solutions ne nécessitent qu’une mise en œuvre simple à réaliser. Reste le choix de l’isolant à déterminer et son épaisseur qui dépend de l’affaiblissement visé et de la place qu’il est possible d’attribuer à l’isolation.

Isolation phonique : les trois techniques possibles

Il existe plusieurs possibilités pour mettre en œuvre les isolants : directement sur les murs, sur une ossature métallique ou en bois ou encore construire une contre-cloison pour insérer l’isolant entre elle et le mur.

  • Des panneaux sandwich prêts à l’emploi de 4 à 10 cm d’épaisseur, peuvent être appliqués directement sur les murs existants, grâce à des plots de colle. A savoir : la pose de prises encastrées dans le doublage crée un pont phonique. Préférez les boîtiers externes en applique, moins esthétiques, mais qui évitent les fuites acoustiques.
  • L’isolant peut aussi être posé entre le mur existant et une ossature métallique ou en bois qui servira de support au parement final : plaques de plâtre standard ou à isolation phonique renforcée permettant un gain d’affaiblissement de 3dB par rapport à une plaque BA13 classique. Ces plaques phoniques sont constituées d’une structure de gypse spécifique amortissante. L’avantage de cette technique est de pouvoir faire passer des gaines électriques entre l’isolant et l’ossature sans détérioration pour implanter de nouvelles prises par exemple.
  • La pose d’une contre-cloison peut être envisagée. C’est la solution la plus performante, l’isolation étant insérée entre la cloison existante et une nouvelle cloison en briques, en béton cellulaire ou en carreaux de plâtre, mais elle empiète sur le volume de la pièce. La désolidarisation du bâti doit être faite par une bande élastomère.

Les isolants à privilégier et ceux à éviter…

  • Dans tous les cas, les isolants fibreux et souples comme les laines minérales ou d’origine végétale ou animale sont les plus utilisés car ils ont fait leurs preuves. Leur structure leur confère des performances évaluées et certifiées et les fabricants disposent de procès verbaux d’essais acoustiques qu’il est possible de consulter. La laine de roche réduit particulièrement les bruits d’impact.
  • Le polystyrène expansé ou extrudé ou le polyuréthane sont à éviter,  inefficaces pour ces fonctions, sauf peut-être certains produits en polystyrène élastifié qui promettent une isolation phonique.

 

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