Pourquoi choisir du carrelage sans joints ?

Depuis quelques années, on entend parler régulièrement du « carrelage sans joints ». En réalité, il s’agit de carrelage rectifié. En effet, les règles de mise en œuvre prévues par les DTU (Document Technique unifié) interdisent strictement l’absence de joints en pose scellée comme collée. Mais le carrelage rectifié affiche des joints presque invisibles, d’où son appellation trompeuse de « sans joints ».

Les avantages du carrelage sans joints

  • Les carreaux rectifiés subissent une étape supplémentaire en fin de fabrication (la rectification), ce qui permet l’obtention de dimensions identiques d’un carreau à l’autre.
  • Leurs bords sont taillés à l’aide d’un disque au diamant, ce qui permet d’obtenir des arrêtes droites et non arrondies. Résultat : des angles parfaitement nets.
  • Le carrelage rectifié doit son appellation « sans joints » à la discrétion totale de ses joints. Presque invisibles, car réduits au minimum, ils mesurent en général 2 mm.
  • La surface d’un carrelage rectifié présente également une planéité parfaite, ce qui offre un toucher particulièrement agréable.
  • Le rendu final est équilibré, épuré et raffiné, pour ne pas dire luxueux !

En contrepartie, le carrelage rectifié exige une pose qui ne s’improvise pas ; elle est à réserver aux bricoleurs confirmés, le mieux étant de la confier à un professionnel. La planéité du support, la régularité de la pose – qui ne supporte pas de décalage – et la manipulation précautionneuse requise par la fragilité des arrêtes et des angles des carreaux rectifiés sont ses principaux inconvénients. Le carrelage rectifié coûte également plus cher que le carrelage traditionnel avec joints : comptez en moyenne 40€/m² pour des carreaux 60 x 60 cm, mais les prix peuvent s’envoler et dépasser les 80€/m²…

 

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