Quels matériaux choisir pour une extension latérale de maison ?

Matériaux extension

Bois, métal pour la structure… brique monomur ou classique, parpaing, béton cellulaire, bois et verre pour les murs… Le choix du matériau pour une extension dépend du budget alloué et de la rapidité de mise en œuvre exigée. Chaque matériau possède ses propres avantages et inconvénients.

Extension de maison : le choix du matériau

L’extension latérale d’une maison est la solution la plus souvent privilégiée pour agrandir une surface habitable, à condition de disposer d’un espace suffisant sur votre terrain. Après avoir consulté le PLU (Plan Local d’urbanisme) et une fois les formalités accomplies (demandes d’autorisation ou de permis de construire), il ne reste plus qu’à choisir le type de construction à envisager : quelle ossature (bois ou métal) choisir ?

Pour quel mur opter entre le mur béton préfabriqué et la brique monomur ? La palette de propositions est suffisamment grande pour répondre à vos besoins et à vos envies. Certains matériaux s’assemblent sur le chantier alors que d’autres sont constitués d’éléments préfabriqués en usine, plus rapides à mettre en œuvre.

Le choix de l’ossature

  • Le bois est le matériau qui a le plus de succès dans toutes les constructions et peut tout à fait être envisagé dans le cas d’une extension. Il a la faculté de s’adapter à tous les styles architecturaux, des plus classiques aux plus contemporains.
  • Sa légèreté est l’une des particularités du bois et permet d’éviter d’importantes fondations, obligatoires avec les autres matériaux.
  • Selon l’essence choisie, le bois résiste très bien aux insectes, aux champignons et à l’humidité et en plus d’être solide, il s’agit d’un matériau parfaitement écologique.
  • Ses autres avantages sont l’isolation thermique et le confort acoustique, le bois étant naturellement un très bon isolant.
  • Les détracteurs du bois évoque les risques d’incendie, or le bois possède une médiocre conductivité thermique et brûle très lentement puisqu’il est composé d’eau. Le bois ne se dilate pas et n’éclate pas, ce qui évite les risques d’effondrement de la structure et il ne dégage pas de fumées toxiques.
  • Les éléments nécessaires à la construction de l’ossature sont préparés en atelier et sont livrés prêts à poser, ce qui engendre un gain de temps sur le chantier. Par ailleurs, la réalisation d’une extension en bois n’exige que peu d’intervenants, ce qui diminue le coût de la construction.
  • Si le bois ne vous convient pas, vous pouvez opter pour une structure métallique plus traditionnelle qui permet notamment de réaliser de grandes constructions contemporaines mais qui reste plus longue à mettre en œuvre.

Quel matériau pour les murs de mon extension ?

  • La brique monomur, très utilisée, est conçue en terre cuite comme une brique classique mais elle est beaucoup plus épaisse (entre 30 et 37 cm). Sa plus grande caractéristique est sa structure alvéolée qui la rend naturellement isolante et qui permet de lutter contre les ponts thermiques. La brique monomur laisse également respirer les murs, ce qui évite les problèmes d’humidité et de moisissures. Le gain de temps au moment de la pose est estimé à 30 % par rapport à une construction plus classique. En revanche, la brique monomur est plus chère à l’achat que sa cousine la brique traditionnelle et il faut compter environ une quinzaine de briques pour monter 1 m2 de mur. Mais elle nécessite 30 fois moins de mortier que pour un mur réalisé en briques classiques !
  • La brique creuse classique se distingue de la brique monomur par ses alvéoles taillées dans le sens de la profondeur de la brique. Elle constitue un bon régulateur hygrométrique et présente une bonne capacité d’inertie qui retient la chaleur l’hiver et conserve la fraîcheur l’été.
  • Le parpaing, en béton ou en ciment, est largement répandu dans l’élévation des murs du fait de son coût réduit. Les fondations doivent être laborieusement préparées et réalisées hors gel. Des repères aux extrémités permettent de monter les murs droits et le niveau doit être vérifié régulièrement grâce à un cordeau. Les alvéoles présentes sous les parpaings doivent toujours être placées vers le bas.
  • Le béton cellulaire, fabriqué à partir d’eau, de sable, de chaux, de ciment et de poudre d’aluminium est suffisamment isolant pour ne pas nécessiter l’application d’un autre système d’isolation. Les blocs de béton sont scellés à l’aide d’une colle spécifique. Une extension en béton préfabriqué garantit un temps de construction limité puisque tout est fait en amont en usine.
  • Comme pour la structure, les murs peuvent être en bois, avec les mêmes qualités : de longues sections de bois massif empilées ou des panneaux fabriqués en usine et livrés prêts à poser.
  • Le verre est plébiscité pour son esthétisme, la lumière et la transparence qu’il apporte naturellement. Mais ce matériau reste fragile et doit être doublé voire triplé pour être un tant soit peu isolant.

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