Bardage bois : les classes à connaître

Avant d’utiliser le bois pour le bardage, il est nécessaire de choisir l’essence la plus résistante. Pour faire ce choix, les essences sont classées en 5 classes, selon les risques d’expositions à l’humidité.

Bardage bois : quelle classe choisir ?

Pour réaliser un bardage en bois, avant de choisir tel ou tel type d’essence, il est important de se référer à la norme NF-335-1 à 3, élaborée par le FCBA (Forêt Cellulose Bois-Construction et Ameublement) qui définit 5 classes d’emploi selon les risques d’exposition du bois à l’humidité.

  • La classe 3a est privilégiée pour les bardages puisqu’elle regroupe des bois pouvant être soumis à des périodes d’humidification intense (supérieure à 20 %) et de séchage rapide. Cela n’entraîne donc pas de stagnation d’eau. Seule peut être apparente une pourriture, qui reste superficielle. Le problème ne peut intervenir que par les insectes ou les termites dans certaines régions.
  • Les bois de la classe 3b peuvent être soumis aux mêmes périodes d’humidification intense (supérieure à 20 %) mais aussi à une stagnation d’eau plus fréquente. La pourriture risque donc d’être plus dissuasive pour une utilisation en bardage, à moins d’effectuer régulièrement des traitements spécifiques.
    Un traitement par trempage chimique peut être appliqué sur certaines essences afin qu’elles soient classées 3a.

A savoir : les bois classés 4 ou 5 sont essentiellement réservés aux sols car ils peuvent être en permanence en contact avec l’eau ou soumis à un taux d’humidité largement au-dessus des 20 %. En principe, ils ne sont pas employés en bardage, car trop denses, trop lourds et trop onéreux.

Quelles essences choisir en classe 3 ?

  • Sont classés sans nécessiter de traitement :
    – le châtaignier
    – le chêne
    – le pin Douglas
    – le mélèze
    – le Red Cedar
    – le pin sylvestre et maritime
    – l’iroko
  • Avec traitement :
    – l’épicéa
    – le sapin

Un conseil : Vérifiez que le bois choisi dispose du label PEFC qui, «normalement», doit certifier que le bois provient d’une forêt gérée d’une manière écologique, où l’on replante régulièrement, sans déforester à outrance, en respectant la flore environnante et la faune.

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