Quelles sont les normes de ventilation pour le chauffage gaz ?

Chauffage gaz et ventilation

Le chauffage gaz est à manier avec précaution et la ventilation doit être adaptée aux différents cas. Il existe des normes que les installateurs se doivent de respecter.

Avant tout, une chaudière gaz doit être installée dans les règles de l’art afin de garantir une sécurité absolue aux occupants du logement. La pièce où est installée la chaudière doit disposer d’une aération ou d’une ventilation suffisamment efficace afin d’éviter des risques d’intoxication au monoxyde de carbone. Cependant la réglementation est différente selon qu’il s’agisse d’une chaudière gaz à ventouse, d’une chaudière raccordée à une cheminée ou d’une VMC, Ventilation Mécanique Contrôlée gaz.

Ventilation et équipement au gaz : trois cas différents

  • Une chaudière à ventouse fonctionne en évacuant les fumées via un conduit spécifique parfaitement étanche et qui ne nécessite donc aucune ventilation.
  • Une chaudière raccordée à un conduit de cheminée évacue ses fumées par tirage naturel mais elle doit être alimentée par une amenée d’air directe prélevée à l’extérieur de la pièce ou dite indirecte si cette amenée d’air passe d’abord par une ou deux pièces avant d’arriver à la chaudière.

Les orifices de conduits pour les tirages naturels doivent déboucher sur la toiture et se situer à au    moins 0,40 cm de toute construction. Dans le cas d’une toiture dont la pente fait plus de 15°, le conduit assorti d’un système antirefouleur peut être placé au niveau du faîtage.

  • La VMC gaz évacue l’air vicié en même temps que les gaz brûlés mais là encore il faut prévoir une arrivée d’air souvent installée dans les pièces de vie.

A noter :

il est important de conserver un espace sous les portes afin de laisser circuler l’air. On recommande en général un minimum d’1 cm, voire 2 cm pour la cuisine.

 

Chauffage gaz : une installation sous précaution

L’installateur d’un chauffage gaz est responsable des travaux réalisés et s’il intervient sur une chaudière déjà installée, il doit informer le propriétaire ou le locataire des éventuels dysfonctionnements constatés.

Dans le cas d’une VMC gaz, un système de sécurité individuelle doit être mis en place, avec un interrupteur thermique pour les chaudières classiques et avec un interrupteur pressostatique pour les chaudières à condensation.

La réglementation est encore plus stricte dans les logements collectifs. Ceux-ci doivent être équipés d’un détecteur de défaut d’extraction, d’un système assurant l’arrêt automatique de ou des chaudières si problème avec un dispositif indiquant cet arrêt.

Si vous disposez d’une chaudière gaz et que vous désirez installer une VMC classique, il y a des risques d’inversion du tirage et donc des risques d’intoxication au monoxyde de carbone. Cette configuration est d’ailleurs interdite par le NF DTU 68.3.

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