Comment poser un parquet flottant?

Le secret d’une pose de parquet flottant réussie est de ne pas oublier une sous-couche isolante et de réfléchir au sens des lames en fonction de la pièce. 

1. Pourquoi faire le choix d’un parquet flottant ? 
2. Quelles précautions prendre quand on installe un parquet flottant ? 
3. Quelles sont les conditions pour réussir la pose d’un parquet flottant ? 
4. Poser soi-même son parquet flottant : bonne ou mauvaise idée ? 
5. Combien coûte un parquet flottant ? 

 

1. Pourquoi faire le choix d’un parquet flottant ?

Parmi les techniques de pose pour le parquet, la pose flottante est la plus répandue car sa mise en œuvre est assez rapide, comparé à une pose collée. 

  • Le parquet flottant est un parquet qui ne se colle pas, il est donc facilement démontable sans dommages. Sachez qu’il est fortement déconseillé de poser du parquet massif en pose flottante : le risque est que les lames se décalent et finissent par se chevaucher créant ainsi des irrégularités au sol. Le bois est un corps vivant qui se dilate ou se rétracte, il est donc recommandé d’opter pour une pose collée pour la parquet massif. 
  • Le parquet flottant s’assemble tout simplement par un système de clipsage ou d’emboîtement des lames.
  • Rassurez-vous, le parquet flottant est une excellente alternative économique au parquet massif. Un parquet flottant coûte en moyenne 15€/m² tandis qu’il faut compter 39€/m² pour un parquet en bois massif chêne. Deux types de parquet flottant sont possibles : le parquet stratifié et le parquet contrecollé.

Le parquet contrecollé est celui qui ressemble le plus à du parquet massif. Il se compose de trois couches différentes. La première couche est composée de bois massif, appelée couche d’usure, et qui fait obligatoirement au moins 3mm d’épaisseur. C’est la partie visible et donc celle qui contribue à l’effet esthétique recherché. La deuxième couche est généralement constituée de particules de bois type aggloméré ou d’essences de bois standards. Elle contribue à la stabilité du parquet grâce à sa densité, la troisième couche vient renforcer la stabilité de l’ensemble.

Le parquet stratifié n’est pas vraiment du parquet dans le sens où celui-ci n’est pas composé de bois mais de matériaux composites recouvert d’un film qui imite les rainures du bois. 

2. Quelles précautions prendre quand on installe un parquet flottant ? 

  • Le parquet flottant est réputé pour être assez bruyant, surtout si sa pose est mal réalisée. Il est indispensable de prévoir une sous-couche isolante pour atténuer les bruits de pas, surtout quand il s’agit d’un logement dans un immeuble collectif. De plus, cette sous-couche va apporter une isolation thermique à votre sol. 
  • Ce type de parquet convient généralement avec un chauffage au sol, vérifiez bien que ce soit précisé sur l’emballage de votre parquet. Attention, dans le cas de parquets flottants contrecollés composés d’aggloméré, la chaleur peut contribuer à diffuser des composés organiques volatils (COV), nocifs pour la santé et présents dans ce type de matériau. Il est donc conseillé de choisir un parquet flottant dont la deuxième couche se compose d’essences de bois et non d’aggloméré.
  • Dans le cas d’installation de chauffage au sol, une protection spéciale, un film pare-vapeur, à poser avant la sous –couche isolante est à prévoir pour éviter que votre parquet se déforme sous l’effet de la chaleur. Ceci est aussi valable pour les installations situées en sous-sol et pour les sols béton. 
  • Le parquet flottant est plus fragile que le parquet massif. Il ne convient donc pas forcement pour les pièces à fort passage. Les pièces comme les chambres sont particulièrement adaptées pour ce type de parquet. Les pièces humides comme la salle de bains sont à proscrire, le plancher flottant risque de gondoler sous l’effet de l’humidité.

3. Quelles sont les conditions pour réussir la pose d’un parquet flottant ?

  • La pose d’un parquet flottant doit respecter certaines conditions pour que sa pose soit réussie. Par exemple, le support sur lequel il va être posé doit être bien plat, lisse et propre. Un parquet flottant peut-être posé sur la plupart des revêtements existants, type carrelage, sol PVC ou un sol en béton. Par contre, il n’est pas conseillé de poser du parquet flottant sur une moquette, ou alors elle doit être à poils courts ou très usée. Pour un sol en fibres végétales type jonc de mer, il faut prévoir une dépose de l’ancien revêtement. Si votre sol présente des irrégularités, il est parfois nécessaire de prévoir un ragréage pour bien lisser le support existant.
  • Avant de procéder à la pose de votre parquet flottant, il est recommandé de sortir les lames de leur emballage idéalement 48H avant le début du chantier, et de les poser à plat dans une pièce à température ambiante. Pour que le rendu soit le plus harmonieux possible, vous pouvez mélanger les lames des différents paquets.
  • Le sens de pose des lames n’est pas un détail à négliger et à improviser le jour du chantier ! La technique la plus simple et la plus recommandée est de poser les lames perpendiculairement à la source de lumière. Pour une pièce particulièrement étroite, vous pouvez poser les lames dans le sens de la largeur pour donner l’impression que votre pièce est plus vaste. Une pose dans la longueur crée de la profondeur tandis une pose en diagonale agrandit une petite pièce !

4. Poser soi-même son parquet flottant : bonne ou une mauvaise idée ?

  • Si le parquet flottant est reconnu pour être un des parquets les plus faciles et rapides à poser, il n’en reste pas moins qu’il faut être un minimum à l’aise avec les travaux de bricolage.
  • Les produits indispensables comme le film pare-vapeur ou la sous-couche isolante demandent une certaine expertise. Choisir un produit non adapté et de mauvaise qualité peut avoir des conséquences sur votre installation sur le long terme, comme la nécessité de revoir l’isolation de votre parquet. 
  • Lames qui gondolent, parquet qui se décolle ou qui se déboîte sont les conséquences les plus fréquentes quand la pose est mal réalisée. Il est parfois compliqué de rattraper ces ratés sans avoir à subir des conséquences financières.
  • La pose de parquet entraîne aussi d’autres travaux annexes, qu’il faut prévoir et savoir réaliser. Il est souvent nécessaire de démonter une porte et de la raboter pour que son ouverture et fermeture ne soient pas gênées par l’épaisseur du nouveau parquet. Pour les travaux de finition par exemple, il ne faut pas oublier non plus la pose de plinthes et de ce qu’on appelle les quarts de rond pour harmoniser le rendu visuel.
  • La pose de parquet flottant n’est pas un simple jeu d’assemblage, elle nécessite un travail de coupe des lames. Ce qui sous-entend d’être en possession du bon outillage. 
  • Faire appel à un professionnel ou un spécialiste en pose de parquet flottant est un gain de temps car il maîtrise parfaitement la technique de pose et le savoir-faire pour une découpe précises des lames, même pour les recoins difficiles. Vous serez aussi certain que l’isolation phonique sera optimale en fonction de la configuration de votre logement : si vous êtes en étage ou pas et selon le type de sol de votre logement. 

5. Combien coûte un parquet flottant ?

Prix  pour un parquet stratifié flottant  de 15€ à 40€/m² en moyenne 
Prix pour un parquet flottant contrecollé  de 35€ à 90€/m² en moyenne 
Prix pour la pose d’un parquet flottant  15€/m² en moyenne (hors fourniture)

 

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