Alice Muret
La VMC gaz est appelée gaz, car elle est reliée à une chaudière à gaz mais elle fonctionne en réalité à l’électricité.
Comme la VMC simple flux, elle ne dispose que d’un seul conduit pour évacuer l’air vicié de l’habitation et l’air pollué après combustion de la chaudière ou du chauffe-eau à gaz. . Lors du fonctionnement de la chaudière, les bouches d’extraction rejette le débit extrait par les conduits. Le plus gros impératif est de faire réaliser des contrôles régulièrement car le renouvellement d’air est chargé de monoxyde de carbone. Il faut donc que la VMC fonctionne parfaitement.
VMC gaz : une sécurité renforcée
En principe tous les systèmes de VMC gaz sont équipés d’interrupteurs thermiques ou d’interrupteurs pressostatiques (pour les chaudières à condensation), une sécurité individuelle mise en place par le fabricant. Dans les logements collectifs, la réglementation est encore plus drastique : il faut un détecteur de défaut d’extraction, un système permettant l’arrêt automatique de toutes les chaudières de l’immeuble et un dispositif affichant cet arrêt.
VMC gaz : un entretien obligatoire
Une fois par an, un contrôle complet doit être réalisé par un spécialiste. Celui-ci nettoie les pales du ventilateur, vérifie les connexions électriques, les systèmes de sécurité ainsi que les bouches d’arrivée d’air.
Le coût d’entretien d’une VMC gaz est plus élevé que pour les autres systèmes en raison de cette réglementation stricte. Tous les cinq ans, le contrôle doit être encore plus poussé avec un réglage globale de l’installation, la vérification de chaque appareil raccordé et surtout dans les immeubles collectifs une vérification de l’ensemble des systèmes de sécurité.
Un conseil : Pour plus de sécurité, pour l’installation et le contrôle, adressez vous à une entreprise RGE Qualigaz.
